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Virginie et Clémentine

Locataire et propriétaire

SOLIHA AIS Bretagne Loire

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Clémentine est propriétaire de deux logements à Quimper. Elle a fait le choix de déléguer la gestion locative de ses biens à l’agence immobilière sociale, SOLIHA, et ne le ne regrette pas.

Témoignage issus de l’article publié dans Côté Quimper le 24 février 2020 : lire l’article.

« En 2019, il manquait 35 % de logement sociaux dans le Finistère », déclare Raphaël le Borgne, négociateur pour l’association SOLIHA, à Pleyben (Finistère). Face à ce constat, cette Agence immobilière sociale (AIS) se mobilise. « Nous sollicitons les bailleurs privés pour leur proposer d’entrer dans le parc des logements sociaux », poursuit-t-il.

Actuellement 57 logements issus du parc privés sont loués via SOLIHA, à Quimper. Un chiffre qui reste modeste, à l’échelle de la ville. Et pour cause, l’association créée en 2015, issue d’un mouvement pour l’amélioration de l’habitat existant depuis 90 ans, cherche à se faire connaître. Elle manque effectivement de bailleurs privés. Seuls 7 à 8 logements sont proposés à la location à vocation sociale par Soliha, chaque mois dans le Finistère.

 

Déléguer sa gestion locative pour le parc social

Clémentine Youinou est propriétaire de deux logements à Quimper. Elle a fait le choix de déléguer la gestion locative de ses biens à l’agence immobilière sociale, Soliha, et ne le ne regrette pas.

« J’avais entendu parler de locations à caractère social. Mais beaucoup de propriétaires ne connaissent pas les logements sociaux. Ils ont des préjugés. Quand ils entendent social, ils pensent « asociaux ».

Pourtant Virginie Audigou, l’une de ses locataires, en est un contre-exemple. Lorsqu’elle divorce il y a quatre ans, elle cherche un logement en centre-ville, proche de son travail à temps partiel, pour elle et son fils, avec une chambre d’amis.

Ses revenus ne lui permettent pas d’accéder au centre-ville. Après quinze visites infructueuses (logements trop petits ou insalubres), elle trouve sur Le bon coin une annonce pour un appartement « conventionné social et éligible aux APL ». Soliha choisit en effet de publier ses annonces sur Le bon coin, Ouest France immo, Se loger et auprès d’une liste de diffusion constituée de travailleurs sociaux du Finistère. 

Virginie Audigou confie :

C’était un cadeau tombé du ciel, ça m’a permis de rebondir.

Elle paye un loyer de 605 euros, pour 90 m2 et un garage en centre-ville de Quimper. Un tarif imbattable, pour un bien que Raphaël Le Borgne estimerait à 750 euros dans le parc privé.

 

Destiné à des gens ayant de faibles ressources

Raphaël Le Borgne confirme que les personnes éligibles aux critères d’obtention d’un logement social « ne sont pas que des personnes en difficulté, mais plutôt des gens avec des faibles ressources. Pour être éligible, il y a un plafond de ressources à ne pas dépasser ».

Le revenu fiscal de référence doit en effet être de 20 800 euros pour une personne seule, de 28 000 euros pour un couple, et 5 700 euros par personne supplémentaire, soit 39 400 euros pour un couple avec deux enfants, par exemple. 

Quant à la propriétaire Clémentine Youinou, elle ne voit que des avantages à cette gestion locative. Si les tarifs de location sont en dessous des prix du marché, le bailleur privé bénéficie d’un abattement fiscal de 85 % sur ses revenus locatifs. Et d’une prime de 1000 euros par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) si le bailleur privé passe par une agence immobilière sociale.

Elle  confirme :

Sur le plan financier je m’y retrouve. La baisse de mon loyer est quasiment compensée par l’abattement fiscal. Et sur le plan social, c’est intéressant de pouvoir donner accès à un logement à des personnes qui en ont besoin ». 

 

Une assurance « impayés » gratuite pour les deux parties

La présence d’un tiers est aussi particulièrement appréciée par la propriétaire et la locataire. « Je peux contacter Raphaël Le Borgne facilement et lorsqu’on a fait des travaux, je n’y connaissais rien. J’ai bénéficié d’un conseil technique. Il a demandé les devis à des artisans et je n’ai pas eu à gérer ces aspects pratiques. Ça m’a bien aidé », souligne Clémentine Youinou.

En cas de litiges aussi, c’est l’agence qui prend le relais. Certains propriétaires n’ont même jamais rencontré leurs locataires. « Nous sommes les interlocuteurs des deux parties », confirme Raphaël Le Borgne.

Et le négociateur de Soliha d’ajouter, que grâce à son agrément du ministère du Logement, l’agence est financée en partie par des aides publiques. Cela permet à l’agence de proposer des tarifs très avantageux.

Nous proposons une gestion locative à hauteur de 8 % des sommes encaissées par mois, pourcentage dégressif en fonction du nombre de logements qui nous sont confiés. Une somme de 210 euros est honorée par les deux parties, avant de signer la convention de location. Par ailleurs, locataires et propriétaires disposent d’une assurance gratuite pour les impayés. 

 

Un engagement du propriétaire sur 6 ans

Toutes ces facilités pour le locataire éligible et le propriétaire sont toutefois conditionnés par une convention, qui engage le bailleur sur une durée de 6 ans. « Si cet engagement est rompu, le bailleur doit rembourser le montant total des abattements », précise Raphaël Le Borgne. Un moyen de sécuriser les locations et d’engager les bailleurs privés sur la durée. 

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Sur le plan financier je m’y retrouve. La baisse de mon loyer est quasiment compensée par l’abattement fiscal. Et sur le plan social, c’est intéressant de pouvoir donner accès à un logement à des personnes qui en ont besoin. Clémentine, propriétaire

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